Les Badlands

Mardi le 25 août 2009

Ce matin nous partons voir les Badlands. Nous prévoyons également marcher dans un ou deux petits sentiers. Le réservoir du camion étant plein de carburant, c'est avec tranquillité que nous pouvons apprécier ce paysage plutôt... dépaysant. Nous commençons par le Visitor Center du parc où nous y voyons une exposition et un petit film qui nous présente le parc. Puis c'est le départ pour sur la route.

Quelques minutes plus tard nous croisons un premier sentier, 1/4 de mille aller-retour, 400 mètres. OK c'est marqué « streneous » mais ce n'est que pour 400 mètres. C'est une montée sur une montagne qui rejoint deux autres sentiers sur le dessus. On y va. La montée se passe bien, la patate bat un peu vite mais quelques secondes d'arrêt et nous repartons. Pas si difficile que ça finalement ! Nous arrivons en haut et contemplons le paysage, je prends des photos. Puis nous redescendons. Oh là là !

Les Badlands sont faites de minéraux plutôt friables, très friables devrais-je dire. Tellement friables en fait, qu'elles s'érodent à raison de 1 pouce par an, c'est énorme. À ce rythme-là elles disparaîtront dans 500 000 ans. Mais là n'est pas le problème, tous ceux qui désirent aller les voir pourront le faire. Le problème c'est plutôt les petits grains qui se détachent des parois et qui s'accumulent sur le sentier. Étant donné que c'est une descente très abrupte, ça glisse beaucoup beaucoup. Il y a des endroits où nous pouvons mettre les pieds sur chaque côté du sentier où le sol est solide mais à d'autres endroits c'est tellement glissant que c'est impossible de mettre les pieds un devant l'autre.

Marc trouve une technique qui lui convient. Comme il tomberait de pas mal plus haut moi, il s'accroupit et descend en se tenant de chaque côté avec ses mains. Quant à moi je descends de côté en me tenant contre les parois et ne déplace mon pied du haut seulement lorsque celui du bas est sécurisé et ne bouge plus. Mais de temps en temps mon pied du bas glisse et je me retrouve à faire le grand écart. Une autre fois je tombe tout simplement sur le derrière, mais sans dommage car j'étais déjà près du sol ! Nous n'avons pas l'air très brillants ! Ni un ni l'autre et non... vous ne verrez pas de photo de cela. De toute façon j'étais loin de penser à prendre des photos ! J'aurai mal à la cuisse gauche le lendemain et le surlendemain.

Voilà cette belle randonnée a duré près d'une heure pour 400 mètres. Mais nous sommes bien contents de l'avoir fait et surtout sur l'heure du dîner où il ne faisait que 23 degrés car dans l'après-midi le mercure est monté à 31.

Nous passons le reste de la journée dans le camion, nous arrêtons points de vue pour admirer le paysage et prendre des photos. Puis nous revenons sur nos pas pour y découvrir d'autres points de vue. Pour terminer nous rendons au début du parc, celui que nous n'avions pas vu à cause du stress et y faisons un autre petit sentier (400 mètres aller-retour, accessibles aux chaises roulantes, c'est tout ce que Marc veut me concéder !).

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