Albuquerque

Samedi le 10 octobre 2009

Que d’action ! Nous rentrons tout juste du Balloon Fiesta.

C’est une vie de lève-tôt que celui de pilote de montgolfière et celle des festivaliers aussi ! Réveil à 4 h 45, départ à 5 h 15. Partir plus tard, surtout la fin de semaine, veut dire plus de trafic pour entrer sur le site. Et du monde, il y en a ! Nous arrivons sur le terrain à 5 h 45, il fait encore noir et il fait froid, il y a du frimas sur le gazon. Ce matin c’est un Mass Ascension. Cela veut dire qu’environ 600 ballons vont décoller pratiquement en même temps. En fait, ils décolleront rangée par rangée, comme des vagues. Alors qu’il fait encore noir, une douzaine de ballons décollent, c’est le Dawn Patrol Show. Cela permet aux autres pilotes d’évaluer la direction et la force du vent. En plus, ils font un spectacle de lumière… de façon synchronisée, ils allument leurs brûleurs, soit de façon continue ou en clignotant (all burn ou flicker burn). Puis le ciel s’éclaire, tout doucement, le soleil se lève derrière la montagne Sandia. Les pilotes et leurs équipes commencent à gonfler leurs ballons. On commence par le sud du champ. Puis les ballons s’élèvent rangée par rangée, le ciel est rempli de ballons.

Une fois les ballons tous partis vers les cieux nous repartons vers la fifouine, pour aller dormir un peu. Ça fait des grandes journées quand le cadran sonne à 4 h 45.

Nous retournons sur le site de la fête, où nous assistons à la fin du concours de sculpture à la scie à la chaîne. Un des six concurrents n’a que 15 ans. Ce sont de gros morceaux d’arbres (redwood) qui viennent de la Californie, ils ont dû être coupés car ils menaçaient de tomber dans l’océan. Les bûches faisaient 7 pieds de haut et 40 pouces de diamètre. Le thème était le sud-ouest et les sculptures étaient toutes plus belles les unes que les autres.

Le soleil descend tranquillement. Les souffleries commencent à se faire entendre. Ici, on ne vole pas en fin d’après-midi, comme à Saint-Jean-sur-Richelieu. Nous ici les soirées sont réservées pour le Magic Glow. Tous les pilotes gonflent leurs ballons et à l’unisson ils actionnent leur brûleur, all burn, flicker burn, comme le matin lors du Dawn Patrol Show, mais sans décoller.

Nous nous dirigeons vers le ballon du festival de Saint-Jean-sur-Richelieu. Juste à côté, se trouve un ballon de la France. La plupart des ballons sont maintenant gonflés mais le vent monte et vite… et fort. Rendus à la hauteur des Français, je dis à Marc que je vais leur offrir un coup de main. Marc me répond que les Québécois sont dans le trouble aussi et qu’il va les aider. Le vent souffle et nos ballons sont pratiquement en première ligne. Ils coupent le vent aux autres, mais eux travaillent fort pour empêcher les nacelles de verser.

Je demande ce que je peux faire pour aider et on me dit d’aller me suspendre à la nacelle pour la stabiliser le plus possible. Le vent pousse la nacelle à droite, puis à gauche. Nous sommes quatre à la retenir chacun de notre côté. Après un moment de ce petit jeu, le pilote décide qu’il ne veut pas risquer d’abîmer son ballon et tire sur la couronne pour le dégonfler. Lentement, le ballon s’affaisse sur le sol. Mes amis peuvent maintenant ramasser leur ballon, qui est à l’abri, au sol.

Je me retourne et je vois la nacelle dans laquelle Marc est monté tomber à la renverse. Mais elle revient debout aussitôt. On peut dire qu’il aura fait un tour de montgolfière ! Eux-aussi, finalement, décident de dégonfler le ballon. Nous les aidons à tout remettre dans le sac et nous laissons nos nouveaux amis pour retourner chez nous, eux, au lieu d’un Magic Glow, feront un Candle Glow, ce ne sont que les brûleurs qui éclaireront. Encore une fois nous quittons la place avant le feu d’artifice pour éviter le gros du trafic.

Dimanche le 11 octobre 2009

C’est la grasse matinée aujourd’hui. On écoute Cinéma au lit à TVA ce matin. En fait, nous sommes levés et nous prenons notre café tranquillement devant la télé. Aujourd’hui nous prendrons le téléphérique pour monter à Sandia Peak, la montagne qui borde ABQ à l’Est. C’est le plus long au monde, 2,7 milles. En haut nous serons à près de 10 400 pieds. Nous nous retrouvons en haut en 15 minutes, sans compter l’attente pour acheter les billets et l’heure de notre départ! La température en haut est de 38 degrés Fahrenheit et le vent, quand nous sommes sur flanc ouest, est cinglant. Nous nous réfugions au restaurant et y prenons un bon repas chaud. Puis nous redescendons pour faire un petit bout de chemin sur la route 66. Nous en aurons au moins fait une petite partie !

Pour voir des photos du Mass Ascension et de notre montée au Sandia Peak, cliquez ici.

 

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Commentaires

  • Raymonde
    • 1. Raymonde Le 23/10/2009
    Je termine la lecture de tes deux rubriques l'une à la suite de l'autre, Je n'en reviens pas, vous n'arrètez pas. Vous avez toujours quelque chose au programme. Vous roulez votre bosse ici et là et chaque journée est plus intéressante que la précédente. Je vous envie.

    Je vous embrasse tous les deux et je vais me coucher, il est minuit et demi et je commence à cligner des yeux. Bonne nuit XOXOXOXO

Ajouter un commentaire