Albuquerque - Mon ballon
Ce n'est pas ma plus belle photo, mais c'est celle de MON ballon !
Mardi le 6 octobre 2009
8 h 45 le matin et je rentre à la maison, toute excitée, ma journée est faite. Wow ! Quel début de journée ! J'exulte... j'ai jasé, travaillé, récité une prière, eu des cadeaux et bu du champagne !
Je me réveille à 7 heures et tout de suite je saute sors hors du lit pour regarder par les fenêtres pour voir les montgolfières. Zut, je ne vois rien, je sors dehors en pantoufles et en robe de chambre... rien. Les montgolfières doivent s'envoler à 7 heures, elles ne doivent pas encore être gonflées. J'y retournerai dans quelques minutes.
Petit retour en arrière. Mise en situation. On change encore nos plans ! Sur le site Internet du Ballon Fiesta, je me rends compte que les journées que nous avions réservées sont les plus tranquilles par rapport aux activités sur le site. La seule chose qui se passe ces trois jours sont des lancements de montgolfières et juste le matin. En fait, elles sont tellement tranquilles, qu'il n'y a même pas de navettes pour se rendre sur le site pour ces trois journées. Je suggère donc à Marc que tant qu'à être ici, nous devrions réserver pour tout le restant du festival, soit jusqu'à dimanche pour profiter de toutes les activités et nous partirons lundi matin, bien sûr si le terrain de camping a de la place pour nous garder. S'il le faut nous couperons sur des endroits à visiter que nous aurons l'occasion de refaire une autre fois. La Ballon Fiesta, elle, est à une date précise et ce sera plus difficile de coordonner dans nos prochains voyages.
Nous arrivons à Albuquerque hier midi et première chose, on peut rester jusqu'à lundi. À gros prix 70 $ par jour, mais c'est normal, c'est un bon temps pour eux. Dans l'après-midi nous nous rendons au Visitor Center du centre-ville pour prendre des renseignements sur la région et, bien sûr, sur la Balloon Fiesta.
Donc, ce matin, je retourne dehors à 7 h 15 et là, au-dessus du camping, je vois des montgolfières. Vite Marc... sors du lit, elles sont ici ! Je m'habille à toute vitesse et sors avec mon appareil-photo. Elles ne passent pas bien loin et je marche en direction des ballons, parce que je veux être en dessous lorsqu'elles passent. Nous somme chanceux, car je me fais dire que c'est la première journée depuis le début de la Fiesta qu'elles passent au-dessus du camping, elles allaient dans l'autre direction les autres journées.
J'en aperçois une qui est bien basse, elle semble avoir de la difficulté à voler. Je me demande si elle va s'accrocher dans les fils électriques. En approchant, je vois qu'elle est rendue par terre et que les gens commencent à dégonfler le ballon. J'observe et prends des photos. Mais je me demande pourquoi elle n'a pas réussi à voler plus loin. Je m'approche des gens, pourquoi ne pas aller leur parler, c'est l'une des choses que je préfère faire lorsque je suis en voyage et ceux-ci doivent certainement avoir des choses intéressantes à raconter.
Une dame est là et je m'approche d'elle. Je lui demande pourquoi ils n'ont pu aller plus loin et elle me répond qu'ils trouvaient que c'est un bon endroit pour atterrir. La direction des vents étant telle, en direction de la ville, que c'est plus difficile de trouver un bon endroit pour atterrir. C'était donc voulu. Je les observe donc ramasser tout le tralala. Ce qui est assez long et demande beaucoup de bras. J'apprendrai qu'ils ont toujours besoin de bénévoles, soit pour l'envol, soit pour l'atterrissage.
Ils viennent de La Quinta, en Californie, à côté de Palm Springs (où nous étions il y a deux ans). C'est son mari qui est pilote, ils ont une maison à La Quinta et une autre en Caroline du Sud et en plus de la montgolfière, ils ont des chevaux pour jouer au polo. Je me souviens que lors de notre visite à La Quinta, nous étions allés au terrain de polo.
À peine leur équipement ramassé qu'une autre montgolfière arrive. Cette fois je sais que c'est voulu ! Ils n'ont pas atterri exactement à l'endroit prévu et traînent donc leur ballon jusqu'au bon endroit en donnant des petits coups de propane pour le soulever un peu du sol et se faire ensuite pousser par les bénévoles. Ils doivent aussi le retenir vers le bas pour l'empêcher de monter trop haut. Un homme tient une corde attachée sur le dessus du ballon et lorsqu'il est bien positionné, le pilote tire sur une corde à l'intérieur pour ouvrir la couronne, le toit à l'intérieur du ballon, et ainsi le dégonfler.
J'en ai appris des choses ce matin : une montgolfière, avec la nacelle, la soufflerie et tout l'équipement coûte environ 50 000 $, le ballon est appelé « enveloppe «, il y a la couronne, pour le dégonfler, une nacelle peut accueillir de 3 à 15 personnes, à Albuquerque, il y a un phénomène causé par le mélange des vents prédominants et des montagnes qui s'appelle « Albuquerque box », ce qui permet de voler dans une direction à une hauteur et de pratiquement revenir sur ses pas à une autre hauteur (j'ai trouvé un site pour des explications plus en profondeur, cliquez ici pour y aller).
Tout à coup, quelqu'un m'appelle à l'aide. Ils ont besoin de bras pour remettre le ballon dans le sac. Je me joins donc à l'équipe pour les aider. On me montre comment le prendre, mettre ma portion dans le sac et puis retourner au bout de la file pour recommencer. Nous sommes à peu près une dizaine à travailler. Pour me remercier, le pilote me donne une épinglette du festival. Une fois le matériel dans la remorque, on m'invite à prendre du champagne. Nous nous installons tous devant le pilote, qui ouvre la bouteille, pour tenter d'attraper le bouchon de la bouteille au vol. C'est une tradition. Nous récitons la prière du « balloonist » (je n'ai pas trouvé le mot français pour le pilote de montgolfière ou ceux qui y voyagent), puis buvons. La dame qui avait attrapé le bouchon me le donne en souvenir, le pilote en a fait une petite montgolfière. Tout le monde se serre dans ses bras en se disant au revoir et nous retournons chez nous. Moi qui pensais que la journée allait être tranquille ! Quelle expérience !
Prière du « balloonist »
May the winds welcome you with softness.
May the sun bless you with its warm hands.
May you fly so high and so well that God
joins you in laughter and sets you gently
back into the loving arms of Mother Earth.
Pour voir mes premières photos de montgolfières, cliquez ici.
Je n'ai encore rien écrit sur Taos, mais j'étais trop excitée par ma matinée et je voulais la partager au plus vite. Cela viendra plus tard.
Commentaires
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- 1. Raymonde Le 08/10/2009
Bonjour à vous deux,
Je vérifie si tu as une nouvelle rubrique et voici que je constate que la note que j'avais écrite hier soir n'est pas là. Je l'écris donc de nouveau. Il est tard et je ne me souviens pas très bien, ce n'était pas long, c'est quelque chose comme: J'ai oublié de te dire de prendre des photos, mais je vois que tu n'as pas attendu que je te le dise. Tu as l'air de t'être bien amusée, nous sommes bien contents pour toi.
A la prochaine, XOXOXOXO
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