San Antonio

Lundi le 26 novembre 2007

Nous devions partir dimanche matin de Lafayette, après notre journée de congé. Changement de projet… on annonce de la flotte, des orages et il y a même des alertes à la tornade pour toute la journée. C’est vite décidé, on ne bouge pas d’ici. On ne peut pas dire que nous sommes très familiers avec les tornades !

Nous n’avons pas mis le nez dehors sauf pour aller payer la journée supplémentaire au camping. Ça faisait une éternité que nous n’avions pas joué au crible, nous en avons profité. J’ai fait également un peu de ménage dans le bas des armoires. Tout ça avec la menace de tornade qui planait sur nos têtes. En plus, nous entendons même comme une sirène d’alarme au loin. Qu’est-ce que c’est ? Aucune idée. On ne le saura jamais.

Pas de chance à prendre, je propose un plan d’évacuation à Marc : on sautera dans l’auto et nous irons au Wal-Mart le plus près. Qu’est-ce qu’on apporte ? Les passeports, les ordinateurs et ma sacoche (j’ai l’habitude de la laisser dans le motorisé). On suit attentivement la météo à la télé et sur Internet. Finalement, la journée se passe bien. Sous une tonne d’eau, ils ne s’étaient pas trompés dans leurs prévisions de pluie.

Départ : 8 h 05, 10 °C
Texas : 9 h 50
Dîner : 11 h 55 à 12 h 35, McDonald à Houston
Arrivée : 16 h 20, Alamo KOA à San Antonio, Texas
Kilométrage : 668

Mardi matin le 27 novembre 2007

Nous partons tôt hier matin parce que Marc aime bien s'installer avant la noirceur. Tout est relatif, je sais que ceux qui travaillent vont rire ici, nous partons à 8 h 00.

La route est belle, la température aussi. Mais la pluie n’est pas tombée seulement sur notre tête. Tout le long du chemin, les travailleurs de la construction sur la route sont en train de pomper leurs aires de travail. Tout est rempli d’eau. Les champs sont inondés. Ça été une bonne décision de ne pas partir dimanche, nous serions arrivés exténués, sans compter le risque d’accident en roulant sous des pluies torrentielles.

En Louisiane, la phrase culte (c’est presque leur devise), c’est « Laisser les bons temps rouler ». Et c’est ce que nous avons fait. Arrivés à Houston, je sens la fébrilité de la grande ville sur la route. Il y a beaucoup de monde et ça va vite, très vite. Peut-être que le Tennessee, le Mississipi et la Louisiane étaient trop relax, mais j’aimais mieux ça.

Nous arrivons à San Antonio en fin d’après-midi. Il fait encore clair parce que nous sommes de plus en plus à l’ouest du fuseau horaire, nous avons gagné une demi-heure de clarté le soir (nous en avons perdu une demi-heure le matin, mais on s’en fout)

Ici, c’est un beau camping et les gens sont très gentils et serviables, ils s’assurent que nous soyons bien installés et que tout fonctionne correctement. Les Kampings KOA coûte un peu plus cher mais en général nous les apprécions toujours. Et en plus nous sommes à cinq minutes du centre-ville.

C’est mardi matin et le réparateur vient d’arriver. Nous n’avons plus de chauffage et c’est un peu froid le soir et le matin aussi, pour prendre une douche. Il vient d’arriver pendant que j’écris ces mots. Dès qu’il sera parti nous irons à la découverte de la ville.

J’y pense, vous vous souvenez de la batterie qui se mettait à plat. J’AI trouvé ce qui causait cela. C’était le bouton électrique de la fenêtre du conducteur qui était brisé et que nous avons fait réparé. Il était tellement brisé qu’en fait c’était comme si la fenêtre voulait toujours s’ouvrir et c’était cela qui vidait la batterie. Voilà un problème de réglé et un autre est en train de se faire réparer. Le réparateur a vite trouvé qu’il s’agit du panneau de contrôle pour la fournaise qui fonctionne par intermittence . Il est en train de le changer. Je crois que nous pourrons partir assez vite pour notre visite.

Le temps de me relire et le réparateur est déjà parti. Vingt minutes et deux cent dollars plus tard.